Une pandémie d’insomnie: les Québécois dormiraient mal

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 L’insomnie est associée à l’anxiété, la dépression, des troubles de l’humeur, des risques plus élevés d’un infarctus, une prise de poids et même des accidents de la route et du travail. Photo: Adobe Stock

(Hugo Duchaine/ Le Journal de Montréal) — Stressés, anxieux et irritables, les Québécois dorment mal. Environ une personne sur deux a vu son sommeil se détériorer avec la COVID-19 et des experts craignent que cette insomnie, nocive pour la santé, s’installe à long terme.

« Je crains que ça puisse s’ancrer », souffle le psychiatre et chercheur sur le sommeil Roger Godbout.

Avant la pandémie, déjà plus du tiers des gens peinaient à bien dormir. Après des mois de confinement et de restrictions chamboulant la vie normale des Québécois, une étude de l’Université d’Ottawa a révélé que plus de la moitié des répondants dormaient mal. (…)

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