L’hésitation vaccinale: il faut mieux expliquer la démarche scientifique
(Marc-Antoine de La Vega/ La Conversation) — Au début mars, lors de mon premier article sur l’arrivée du SARS-CoV-2, la question se posait à savoir si le nouveau virus allait être responsable ou non d’une pandémie. À l’époque, la majorité des experts croyaient qu’un point de non-retour avait déjà été atteint.
Aujourd’hui, 18 mois plus tard, la réponse est claire. Nul besoin d’être un scientifique pour y répondre. Cette pandémie est la pire urgence de santé publique à portée internationale à laquelle notre société moderne a dû faire face. À ce jour, plus de 215 millions de cas ont été confirmés et 4,5 millions de décès ont été rapportés dans la quasi-totalité des pays du monde.
Il s’agit des cas rapportés. En réalité, ils sont plus élevés pour de multiples raisons : absence de capacité de diagnostic, infection sans symptômes, refus ou incapacité de se faire dépister ou de se présenter à une infrastructure de santé, etc. Le nombre de décès dus à la Covid-19 est sans doute sous-estimé, tant au Canada que dans le monde. (…)