La santé cardiaque des femmes est négligée par la société
(Hervé Ratel/ Science et Avenir) — Premièrement, il existe un biais remontant à plusieurs décennies considérant que le patient classique d’un infarctus ou d’une maladie cardiovasculaire était l’homme stressé parce que son travail était trop important, qu’il était en surpoids, qu’il buvait et fumait.
Mais, désormais, les femmes fument beaucoup plus qu’avant, elles cumulent plusieurs stress, celui du travail et celui de la maison, souvent plus importants que celui que subissent certains hommes. Des facteurs qui ont largement changé la donne concernant les risques cardio-vasculaires.
Ensuite, il y a un manque de prise de conscience des femmes elles-même sur ces risques. Venant d’une part de ce biais historique et de ce que la société continue de véhiculer. Par exemple, il existe des campagnes de prévention très larges sur le cancer du sein mais très peu est fait pour les maladies cardio-vasculaires. (…)